Bartók, 14 Bagatelles, Op. 6 (14. Valse : ma mie qui danse…), Presto – Mathys, le 18/02/2024 [Mathys Piano]

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Béla Bartók : 14 Bagatelles, Op. 6
14. Valze : ma mie qui danse, Presto
Mathys (piano) : le 18/02/2024

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Les Quatorze Bagatelles (en hongrois : Tizennégy bagatell) Op. 6 (Sz.38/BB 50) sont un recueil de pièces brèves pour piano de Béla Bartók, composées au début de l'année 1908, sous le titre « 14 pièces pour piano » (publiées chez Károly Rozsnyai à Budapest) puis nommées enfin, « 14 Bagatelles » lors de l'édition allemande, en référence à celles de Beethoven.
Elles sont créées la même année et redonnées à Paris notamment le 12 mars 1910.
Ces 14 Bagatelles occupent une place de choix, tant dans l'œuvre pour piano de l'auteur, que dans l'histoire de la musique hongroise. Novatrices dans leur style moderne et audacieux, elles comptent parmi les pages les plus expérimentales du jeune Bartók, qui y jette les bases de son langage de maturité. Certaines pages étant justement baptisées « expériences ». L'œuvre fut ardemment critiquée, en Hongrie et à l'étranger, pour sa prétendue manque de substance mélodique et de logique structurelle.
Bartók, dans ses conférences (à Harvard 1943) ou sa préface (1945), ne cesse de rappeler l'essence tonale et modale (et non atonales ou bitonales) de ces œuvres, en précisant notamment la tonalité de certaines pièces ; même si l'on trouve des dissonances ne pouvant se résoudre selon les termes de l'harmonie tonale.
Dans ces pièces, un nouveau style pianistique apparaît en réaction à l'exubérance de la musique pour piano romantique du XIXe siècle ; un style débarrassé de tous les éléments décoratifs inutiles, recourant délibérément aux moyens techniques les plus limités. Comme le montrent les développements ultérieurs, les Bagatelles inaugurent au sein de ma carrière une tendance nouvelle dans l'écriture pianistique, tendance que suivront fidèlement la plupart de mes œuvres pour piano postérieures.
Le compositeur a enregistré plusieurs pièces dès 1912 pour lui-même sur son phonographe, sur piano mécanique ou sur disque, notamment la percussive Bagatelle No. 2.
La quatorzième Bagatelle est une valse sous-titrée « ma mie qui danse ». Elle est la plus connue du cycle et toutes sortes de jeux s’y succèdent, dans un climat d’ironie, voire de dérision quelque peu sardonique (presto à 3/8). C’est la version pour piano du second des deux Portraits pour orchestre (Sz. 35). Elle caricature le « motif de Stefi » (ré-fa#-la-do#), comme Berlioz caricature son « idée fixe » dans la Fantastique. En effet, à l'automne 1907, Béla Bartók tomba profondément amoureux d'une jeune violoniste appelée Stefi Geyer. Dans l'une de ses longues lettres qu'il lui écrivait, il citait un motif musical en tierces montantes. Ceci, dit-il à Geyer, « est votre leitmotiv ». Le motif provenait des premières mesures du concerto pour violon que Bartók était en train d'écrire pour elle.

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Piano : Yamaha C3
Vidéo : Panasonic DMC-FZ200
Son : Zoom H4n + Superlux S502

Fichier : Bartok, 14 Bagatelles, Op. 6 (14. Valse, ma mie qui danse) - Mathys, le 18.02.2024.mp4

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