Rachmaninov, Concerto pour Piano No. 2 (I. Moderato) – Réduction pour 2 piano – Mathys le 19/04/2024 [Mathys Piano]

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Sergueï Rachmaninov : Concerto pour Piano No. 2 en do mineur, Opus 18
I. Moderato

Piano solo : Mathys
Accompagnement : Nicolas Queyroux
Concert Piano Cantabile, le 19/04/2024

Le 15 Mars 1897, à Saint-Pétersbourg. C’est le jour de la création de la Première Symphonie de Serge Rachmaninov. À cette époque, il a 24 ans. C’est un pianiste et compositeur brillant, qui commence à être connu. Mais ce jour de mars 1897, Rachmaninov va connaître le plus cinglant échec de sa carrière. Le chef d'orchestre, Alexandre Glazounov, est complètement ivre, et peine à diriger la Première Symphonie, dont la partition est déjà bien difficile. Conscient du fiasco, Rachmaninov n’a pas la force d’assister à ce massacre. Pour lui, c’est « l’heure la plus sombre de sa vie ». Et évidemment, la critique va être impitoyable. Rachmaninov va sombrer dans une terrible dépression et pendant 3 ans, il ne composera aucune œuvre d’envergure. Ces cousins décident de l’envoyer chez un certain Nikolaï Dahl, un médecin hypnotiseur qui a plutôt bonne presse. De janvier à avril 1900, les deux hommes se rencontrent tous les jours. Nikolaï Dahl ne voit qu’une solution : pour sortir de cet état, Rachmaninov doit écrire un nouveau concerto pour piano. Le neurologue lui répète des conseils positifs : Rachmaninov travaillera sur son concerto avec une grande facilité et le résultat en sera excellent. Petit à petit, les séances font leur effet. Pendant l’été 1900, Rachmaninov part à Milan pour accompagner son ami Fédor Chaliapine, une basse russe qui a le même âge que lui et se produit à la Scala. Ce voyage fait le plus grand bien à notre pianiste. Il se remet un peu à la composition et écrit le duo d’amour de son opéra Francesca da Rimini. Lors de son retour à Moscou, Rachmaninov s'attèle sérieusement à l’écriture de son Deuxième Concerto pour piano. Il compose d’abord les deuxième et troisième mouvements et, le 2 décembre 1900, l'œuvre est créée, mais sans son premier mouvement, qui est encore inachevé. Rachmaninov a alors 27 ans. Le soir de la première, il est très nerveux. Ce n’est que la quatrième fois de sa carrière qu’il se produit avec un orchestre. Quant au chef, son cousin Alexandre Siloti, il dirige pour la première fois. Mais plus de peur que de mal, car cette fois, c’est un énorme succès, et lors de la création intégrale, le 27 octobre 1901, c’est la consécration. Certains reprocheront à Rachmaninov son lyrisme et son romantisme exacerbés. À l’époque, la tendance est plutôt à l’avant-garde avec les recherches musicales de Debussy, Mahler ou encore Schönberg.

Le Concerto n° 2 s’ouvre par de puissants accords, souvent comparés au son des cloches. S’ensuivent thèmes virtuoses et nostalgiques, empreints de lyrisme.
Le deuxième mouvement, mélancolique, reprend une pièce pour piano à six mains, composée des années plus tôt pour Vera Skalon et ses sœurs.
Dans le troisième mouvement, vif et virtuose, Rachmaninov semble adresser un clin d’œil au Concerto de Tchaïkovski. Rachmaninov aura plus d’un défenseur, le pianiste György Sándor dira : « Beaucoup jouent les concertos de Rachmaninov d’une manière bien différente de celle qu’il a suggérée. Ils sont trop sentimentaux. Rachmaninov ne l’était jamais. Il était romantique, plein d'émotions, mais sans mauvais goût ni excès ».
Le succès du Concerto ne s’est jamais démenti depuis sa création.

Aux premières mesures, le musicien émerge peu à peu de sa torpeur. Une fois éveillé, il se remémore les épisodes qui l'ont mené vers la crise. En une gigantesque anamnèse, il voit défiler son passé, les moments douloureux de son existence ; d'où le ton grave et torturé de ce premier mouvement. Le concerto commence par huit mesures où le piano, seul, joue une lente série d'accords (tels des cloches) qui progresse poco a poco crescendo du pianissimo initial au fortissimo de la neuvième mesure. Cette unique introduction établit immédiatement pour l'auditeur l'esprit sous-jacent du nationalisme russe, caractéristique du romantisme tardif de Rachmaninov. Les accords éclatent enfin sur un torrent de croches au piano sur lequel apparaît le thème principal, joué par les violons, altos et clarinettes. C'est une des caractéristiques (inhabituelles) du premier mouvement de ce concerto : le soliste n'a pas de rôle central après ses accords d'ouverture, il accompagne seulement la mélodie portée par l'orchestre, jusqu'à son premier solo.

Sources : Wikipédia
https://philharmoniedeparis.fr/fr/magazine/series/les-cles-du-classique/les-cles-du-classique-11-le-concerto-pour-piano-ndeg2-de-rachmaninoff

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Piano : Steinway C
Vidéo : Iphone
Son : Superlux S502

Fichier : Rachmaninov, Concerto pour Piano No. 2, 1er Mvt - Mathys le 19.04.2024.mp4

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